Kuei! Félicitations, vous êtes arrivé dans la communauté d’Ekuanitshit.
Située au cœur du Nitassinan des Ekuanitshiunuat, la communauté d’Ekuanitshit est un lieu de rassemblement printanier et estival millénaire, où les Innus entretiennent une relation de proximité avec les îles de l’Archipel-de-Mingan. La tradition orale innue transmet une une riche connaissance de ces îles, chacune d’entre elles portant un nom en langue innue qui fait référence à son histoire, sa faune, sa flore ou à son aspect exceptionnel. Ekuanitshit se traduit par “peuple de l’endroit où quelque chose est échoué” faisant référence aux baleines qui s’enlisent dans le sable en période estivale. Les Innus d’Ekuanitshit parlent principalement l’innu-aimun. La Maison de la culture innue d’Ekuanitshit présente une exposition mettant de l’avant la culture innue mais elle est aussi un lieu de rassemblement voué au partage.
Née en 1992, Shanice Mollen-Picard est innue et a grandi à Ekuanitshit, sur la Côte-Nord. Jeune femme sportive et engagée dans sa communauté, elle cultive son lien avec le territoire en s’adonnant au canot et au rafting. En 2015, elle réalise un premier court métrage, Shipu (Rivière), en l’honneur des autoroutes ancestrales. Elle continue de créer des films visant à se réapproprier sa culture et sa langue pour les garder bien en vie. En 2018, elle coréalise un deuxième court-métrage sur la façon dont les aîné-e-s désignent le territoire.
Uapukun Mestokosho Mckenzie a grandi à Ekuanitshit sur la Côte-Nord, un petit coin du paradis. Uapukun veut dire « fleur » en innu. À l’Institution Kiuna, elle a fait ses études en sciences humaines, profil Premières Nations. Sa fierté et sa passion envers sa culture sont au cœur de son engagement auprès de sa communauté. Elle souhaite transmettre et partager son expérience et ses aventures en plein air avec tous ceux qui le désirent.
Regarde la vidéo pour en savoir plus
Film Wapikoni : Shipu (2015)
Réalisé par : Shanice Mollen Picard et Uapukun Mestokosho Mckenzie
Synopsis : Deux jeunes femmes passionnées de canot rappellent la place fondamentale qu’occupent les rivières, “les autoroutes des ancêtres”, dans la culture innue.