Myriam Da Silva Rondeau, boxeuse olympique canadienne.

Les entrevues BougeBouge avec Benoît Plante : Myriam Da Silva Rondeau

Cette semaine, notre collaborateur Benoit Plante s’est laissé inspirer par la motivation de la boxeuse olympique canadienne Myriam Da Silva Rondeau. Elle a été championne canadienne à 8 reprises avec un parcours un peu différent de beaucoup d’athlètes d’élite.

La motivation de Myriam à pratiquer la boxe

« Ma motivation est vraiment personnelle, elle fait partie de moi. J’ai envie de me dépasser et de réussir quelque chose », nous dit-elle d’entrée de jeu. L’orsqu’elle était jeune, Myriam a été diagnostiquée avec un Trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

Malgré qu’elle travaillait fort à l’école, elle a vécu certaines difficultés. Celles-ci auraient pu avoir un effet négatif sur sa motivation, mais « plutôt que de me décourager, j’ai pris ma motivation dans le fait que j’étais bonne dans les sports », dit-elle. Elle a donc basée sa motivation sur une de ses forces : se dépasser.

Afin de maintenir sa motivation, elle nous dit que l’important pour elle, « c’est toujours continuer et d’avoir comme objectif de devenir meilleur ». Pour ce faire, elle regarde les petites choses qu’elle peut faire pour avancer plutôt que de mettre tout son énergie sur de gros objectifs. Cette stratégie de vivre une multitude de petites réussites permet la satisfaction du besoin de compétence!

Son entraîneuse, une personne importante et insipirante dans sa carrière de boxeuse olympique

« Quand tu vois que ton entraineur, c’est une boxeuse professionnelle, mais qu’elle est aussi une enseignante et que toi tu étudies pour devenir enseignante, tu te dis que ça se peut », ajoute-t-elle. Effectivement, cette entraineuse a été une personne importante et inspirante dans son objectif à devenir une boxeuse professionnelle.

De plus, pour Myriam, il est important de choisir des gens avec qui nous avons des affinités. Ces personnes nous permettent d’avancer et nous poussent dans la bonne direction! En trouvant des modèles qui nous inspirent, nous pouvons créer des relations authentiques qui contribuent à notre motivation et notre besoin d’appartenance social dans la pratique de notre sport.

La persévérance inspirante de Myriam

L’athlète a vécu un défi vraiment important pour une boxeuse, une fracture à la main. Cette fracture l’a empêché de participer au Championnat du monde, et lui a fait perdre son classement mondial. Pour elle la première étape pour surmonter l’épreuve a été d’accepter la situation. Pour y arriver, elle a été chercher de l’aide extérieure.

Par la suite, elle s’est mise en mode débrouillardise. Elle nous dit « je faisais tout ce que je pouvais, je trouvais des solutions ». Des fois, elle ne pouvait pas faire ses entraînements à 100%, mais elle pouvait quand même les faire à 80%. Comme elle l’a mentionné plus tôt, elle mettait l’accent sur les petites réussites et sur ce qui lui permettait d’avancer.

L’histoire de Myriam permet de voir qu’il est normal, même pour les athlètes d’élite, de ne pas toujours réussir à 100%. Il faut donc accepter et mettre l’accent sur nos réussites.

Cette entrevue nous permet de voir l’importance de se fixer de petits objectifs pour maintenir et développer notre motivation. Les objectifs à long terme peuvent orienter nos actions. Cependant, c’est à travers les petites réussites qu’il est possible mieux satisfaire son besoin de compétence. Essayer donc de déconstruire les objectifs à moyen terme et long terme en de plus petites actions. Vous en retireriez le maximum de bénéfices sur le plan psychologique.